Le GMI Hans REE a résumé l'histoire d'Emil Joseph DIEMER : cette synthèse est plutôt intéressante pour qui s'intéresse au personnage, corrobore à ce qui est relaté dans le livre de Dany SENECHAUD par bien des points mais étonamment ne résume notre bien-aimé que comme un "médiocre maître" !
Probablement il ne fût qu'un très fort joueur en son temps mais l'investir d'un terme aussi peu respectueux de ce qu'il fît est discourtois. Certes, il ne remporta que peu de grands événements, mais le listing de ces résultats dans l'ouvrage évoqué ci-dessus démontre au contraire un niveau avéré.
Au travers de l'article, on ressent surtout un sentiment basé sur la seule facette sombre de E.J.D.
Le fait d'y inclure une partie n'est pas fait pour relever son blason, mais uniquement pour faire valoir une curiosité que j'avais déjà abordée précédemment !
A contrario, le MI Kevin DENNY ne juge que l'ouverture dont il annonçait la mort en 2003. Pour résumer, son analyse est simple : le GBD ne bénéficie que d'une "pauvre" réputation théorique. Il considère que seuls le GBD accepté, le GBD refusé et les Contre-Gambits existent.
Pourtant, ce n'est pas le cas, il en existe bel et bien 4 que l'on peut résumer ainsi : accepté, refusé, évité par les Noirs - pas uniquement les contre-gambits mais aussi des défenses (Pöhlmann...), des gambits (Hübsch) et des variations (Karlsruhe) - et dévié par les Blancs (Gambit Diemer-Duhm...).
Cependant, je rejoins sa vision qu'une ligne évitant les préparations blanches complique d'autant le jeu Blanc que le schéma n'est plus "classique" ou "naturel". Là où je le rejoints beaucoup moins est qu'il considère la défense O'Kelly - mixte du GBD refusé et contre-gambit selon lui et clairement et uniquement un GBD refusé selon moi - déjà évoquée ici comme étant la réfutation !
Le fait que BAREEV ait battu SHORT n'est pas force de preuve de même que les 7 parties que vous trouverez dans mon ouvrage concernant cette défense à opposer. Le seul élément probant qui puisse justifier qu'il a tort est la réalité de la préférence noire. Je n'ai pas encore réalisé les statistiques mais on peut sans crainte annoncer qu'elle est plutôt "évitée par les Noirs" de façon générale au bénéfice de réponses beaucoup plus probantes comme le gambit Hübsch ou le contre-gambit Lemberger.
Probablement il ne fût qu'un très fort joueur en son temps mais l'investir d'un terme aussi peu respectueux de ce qu'il fît est discourtois. Certes, il ne remporta que peu de grands événements, mais le listing de ces résultats dans l'ouvrage évoqué ci-dessus démontre au contraire un niveau avéré.
Au travers de l'article, on ressent surtout un sentiment basé sur la seule facette sombre de E.J.D.
Le fait d'y inclure une partie n'est pas fait pour relever son blason, mais uniquement pour faire valoir une curiosité que j'avais déjà abordée précédemment !
A contrario, le MI Kevin DENNY ne juge que l'ouverture dont il annonçait la mort en 2003. Pour résumer, son analyse est simple : le GBD ne bénéficie que d'une "pauvre" réputation théorique. Il considère que seuls le GBD accepté, le GBD refusé et les Contre-Gambits existent.
Pourtant, ce n'est pas le cas, il en existe bel et bien 4 que l'on peut résumer ainsi : accepté, refusé, évité par les Noirs - pas uniquement les contre-gambits mais aussi des défenses (Pöhlmann...), des gambits (Hübsch) et des variations (Karlsruhe) - et dévié par les Blancs (Gambit Diemer-Duhm...).
Cependant, je rejoins sa vision qu'une ligne évitant les préparations blanches complique d'autant le jeu Blanc que le schéma n'est plus "classique" ou "naturel". Là où je le rejoints beaucoup moins est qu'il considère la défense O'Kelly - mixte du GBD refusé et contre-gambit selon lui et clairement et uniquement un GBD refusé selon moi - déjà évoquée ici comme étant la réfutation !
Le fait que BAREEV ait battu SHORT n'est pas force de preuve de même que les 7 parties que vous trouverez dans mon ouvrage concernant cette défense à opposer. Le seul élément probant qui puisse justifier qu'il a tort est la réalité de la préférence noire. Je n'ai pas encore réalisé les statistiques mais on peut sans crainte annoncer qu'elle est plutôt "évitée par les Noirs" de façon générale au bénéfice de réponses beaucoup plus probantes comme le gambit Hübsch ou le contre-gambit Lemberger.
Transmission d'un complément d'infos de Dany Sénéchaud en personne !
RépondreSupprimerL'article de Hans Ree, en effet, accentue les zones d'ombres de Diemer, mais surtout il en devient un article parodique avec des contre-vérités.
Par exemple, Ree annonce Diemer comme un joueur de Blitz ; c'est caricatural.
La liste des succès de Diemer dans mon ouvrage a servi à montrer que Diemer, mazette aux yeux d'un GMI, était en réalité un amateur de 1er ordre, c'est-à-dire de niveau maître (2400 Elo recalculé par des spécialistes au vu de ces résultats dans les années 50).